
jeudi 13 décembre 2007
The pionners of the information

Bernard werber, la fin d'un univers

Bernard Werber. Le Mystère des Dieux.
Avis aux idéalistes, ce livre est pour vous. Avec son dernier volet de la trilogie des Dieux, Bernard Werber nous livre une utopie remaniée.
A y voir de plus près, c'est l'utopie d'un personnage qui est raconté. Sur fond de paradis rêvé, celui-ci souhaite appliquer des valeurs utopiques à un monde d'humains . Comment oublier le thanatos, la puissance dévastatrice inhérente à la nature humaine ? La perfection n'existe pas : seuls de grands actes parfois isolés peuvent redonner une once d'espoir d'une utopie réalisable.
Pour décor de ce livre, Aeden, un semblant de paradis où des dieux sont les professeurs de 144 élèves dieux. Chaque élève dieu a un peuple qu'il doit guider dans une sphère qui pourrait ressembler à notre terre. C'est comme si, nous, pauvres petits humains, étions guidés par d'autres hommes un peu plus élevés que nous mais pas toujours plus intelligents. Il ne faut point y voir là de profanation de la part de l'auteur. A coup d'envoi de prophètes, d'éclairs divins et d'idées soufflées pendant les rêves, nos apprentis dieux sont en compétiton. Il n'en restera plus qu'un à la fin : le meilleur élève dieu qui aura pris l'ascendant grâce à son peuple sur tous les autres aura l'ultime privilège de rencontrer le dieu d'Aeden en personne.
Une histoire à dormir debout ? On mord à l'hamecon des univers ô combien époustouflant de Werber. On croirait presque que ceux-ci existent car sa science fiction est puisée dans une réalité, sa réalité. Comme un enseignement didactique ou un cheminement intellectuel, il revisite la mythologie grecque où l'on retrouve héros, dieux et personnages fantastiques. Une Aphrodite délicieuse, en tant que déesse de l'amour, qui tombe amoureuse du personnage principal, Michael Pinson. Des muses, des elfes et autres centaures...
C'est dans un style proche de l'atticisme (simple, sans emphase ni grandiloquence) que Werber choisit de raconter sa science fiction remplie de scénari bien ficelés et de créatures magiques.
Il inclut la notion d'humour dans son roman ( les satyres, ces étranges créatures qui répètent tout ce que l'on dit) mais aussi la notion de tragique ( Hadès, le diable qui règne sur le Styx) ainsi que celle de bonheur (l'amour de Pinson pour une jeune fille prénomée Delphine). Mais c'est toujours le fantastique qui prime dans son roman. Il met un point d'honneur à conserver ses personnages d'un roman à l'autre tel que Raoul Razorback. Des romans aux thématiques reliées qui se font échos.
Et si j'étais dieu ?
Le plus troublant est que l'auteur ait choisi d'axer son récit autour d'un humain qui n'est même pas semi-dieu. C'est parce que Werber a à nous livrer un secret de taille : les dieux ne sont pas tout puissant. Il leur arrive de faire des erreurs avec leur peuple et de ne pas les conduire sur le bon chemin. Il en résulte guerres, famines, drames imprévus... Michael Pinson, c'est un dieu maladroit certes. Mais il dirige son peuple avec des idéaux d'amour et de paix. Il est pourtant démuni face aux autres adversaires qui ont la destruction comme priorité et la guerre pour arme. Ces dieux sanguinaires prennent un malin plaisir à ordonner de massacrer son peuple. Un déchirement pour Michael Pinson : quoi de plus rageant lorsque l'on se bat pour l'amour ? Mais il y a une vérité encore plus frappante qui attend Michael. C'est le seul élève dieu qui rencontrera le dieu d'Aeden.
Mais qui est plus haut que dieu ? Rien. Et si plus haut que dieu, il y avait la galaxie et plus haut que la galaxie, l'univers qui englobait le tout. La causa sui. Et si le mystère des dieux était le lecteur ? Impensable pour Michael Pinson. A la toute fin de sa quête de l'entité suprême et par-delà sa volonté de transcendance, il finira par accepter l'innaceptable. C'est un livre qui englobe l'univers, son univers. Une habile mise en abyme de l'acte d'écriture et de lecture ?
Pour résumer, ce roman est une grande imposture d'humains qui se prennent pour dieu... Et peut être qu'ils vont réaliser qu'être dieu, ce n'est pas si facile... Mais nous, lecteurs, haletants d'impatience de lire la fin de ce roman, après deux tomes d'aventure, n'espérions nous pas autre chose comme fin ? Car c'est une impression de lassitude d'écrire qui se traduit là, comme si Werber à cours d'imagination et en proie au doute créateur, nous avez laissé sur notre faim.
jeudi 15 novembre 2007
Norman Mailer, the american giant

Norman Mailer is dead on Saturday, November 10th in New York at the age of 84. He makes the headlines of the newspaper Liberation of Monday, November 12th. He leaves with the offspring a lot of novels, real testimonies of the face hidden from America.
He is guilty of excess. Married six times, nine children, four lengths-measurements and 24 big novels. He deplored that in the United States, we destroyed the culture faster that we created it. He dreamed of something better for his dear country and for this reason, he got involved in the political fight. He made only one with the typically American megalomania. Between the boxing, the alcohol and the male chauvinism, he knew the scandals. He stabs his wife during a party but has never wished to express itself more on this skid. Himself, who could speak about everything without taboos. A complex and impressive personality, indisputable masterpieces, it is what we hold of him today. The death, the violence, the genius, obsessional topics to Mailer.
Norman Mailer or The voice of America
This man who lived a lot retranscribe in his novels the big American events. The Naked and the Dead, the first Mailer's novel, tells his war in the South Pacific. It is the advent of a furious, overexcited and watchful author who never won't stop to write. He was closely interested in the artists (Marilyn: a Biography) and the criminals who have jointly specials features according to him. Thus in The Executioner's Song, he redraws the story of the person condemned to death, Gary Gilmore. Mailer carryied out an impressive work of documentation upstream from this book. In The Fight, another one of its monumental works, Cassius Clay alias Mohammed Ali face George Foreman on the ring. He dies while his last novel had just been published. Chance ? He devotes The Castle in the Forest to suprem evil of the XXth century, Hilter. It was a book which had for a long time matured in him. The highlight of his literary creation...
mardi 13 novembre 2007
Amélie Nothomb et son génie digne du prix de Flore

mardi 6 novembre 2007
Drifts of Goncourt : between marketing and litterature

Daniel Pennac received Renaudot Price for his book, Chagrin d'école (Gallimard).
Amélie Nothomb, as for her, won the Flore Price for his novel, Ni d'Eve ni d'Adam (Albin Michel) thursday, 8th.
The Goncourt is a brand which people buy
Link : http://tempsreel.nouvelobs.com/videos/player.php?id_video=1992
lundi 5 novembre 2007
Adieu la virilité, bonjour l'intimité pour ces messieurs!
Solaar chante "les femmes viennent de Vénus, les hommes mangent des mars" dans Baby love, la bd Titeuf caricature les garçons comme maladroits et les filles comme raffinées, Super Nanny à la télévision montre des pères sans autorité sur leurs enfants. Le psychanalyste Serge Hefez, lui, nous plonge dans le coeur des hommes au delà des apparences...
'
lundi 29 octobre 2007
Bernard Werber : science-fiction or reality ?

Bernard Werber take us in fields unknown with elfs, centaurs and others fantastics creatures. But there is a part or reality in his novels : a philosophy on the world and little thoughts on the human being.
The last hope is to stay. The papillon des étoiles, it is a vessel of the last chance to save the humanity. 144 000 passengers on board an huge solar sailboat are propelled in the interstellar space for a thousand years travel. Their descendants will know if the human adventure is possible in another place.
The morality of the story is that escaping is not the solution : it is better to face our problems even if it is lost in advance. Indeed, we repeat the same errors elsewhere... Is it finish bad ? Not really when we know the philosphy of Bernard Werber : not good not bad.
Link : http://www.bernardwerber.com/livres/papillondesetoiles.html